Une nouvelle étape à Rojava: la brigade Sehid Aliser Deniz (FOC)
Traductions existantes
“Chaque longue marche commence par un petit pas”.
C’est cette idée qui a conduit le MLKP à déplacer immédiatement ses forces à Rojava juste après l’éclatement de la révolution, le 19 juillet 2012. Même si ce seul pas était assez modeste en termes de quantité de ses forces à cette époque, c’était une forte expression pratique de la revendication révolutionnaire du MLKP, une revendication qui découle de la compréhension d'être un parti communiste de Turquie et du Kurdistan. Depuis sa fondation en 1994, le MLKP défend et se bat pour la libération du Kurdistan, qui a été divisé en quatre parties sous le joug de la colonisation des États turcs, iraniens, syriens et irakiens. Et maintenant, avec la révolution de Rojava, qui a brisé le bras oppressif du régime syrien, le peuple kurde a fait un grand pas en avant en ce qui concerne son autodétermination. Mais, bien sûr, la révolution était beaucoup plus que cela. Par l’implication immédiate à la construction d'un système social égal englobant les droits de tous les peuples, de nationalités et de croyances différentes, la révolution de Rojava revêt une grande importance non seulement pour le Kurdistan, mais également pour la classe ouvrière et les opprimés de toute la région vers la voie de la libération des régimes bourgeois despotiques. Conformément à sa perspective de révolution régionale, qui a été soulignée lors de son 3ème Congrès et mise en pratique lors de son 4ème Congrès comme un devoir révolutionnaire de grandir, le MLKP a considéré Rojava comme une avancée historique en termes de base révolutionnaire qui se développerait et où se répandrait le feu de la révolution dans toute la région.
Cependant, pour un parti communiste de Turquie et du Kurdistan, la réalisation du sens et de la potentialité de ce mouvement historique ne consistait pas en un soutien unique de l'extérieur, mais en un devoir révolutionnaire de se situer au sein même du processus révolutionnaire comme un sujet actif avec son identité communiste. Par conséquent, la longue marche du MLKP a commencé avec cette petite étape et, au cours des six dernières années, elle a toujours suivi cette étape; tant au niveau miltiaire qu’au niveau politico-sociale de la lutte pour défendre et faire progresser la révolution. De Serekaniye à Kobanê, en passant par Raqqa et Afrine, les combattants communistes du MLKP se sont battus sur tous les fronts de la guerre contre les gangs politico-islamiques comme Al Nusra et ISIS, ainsi que contre les attaques colonialistes de l'État turc. Des dizaines de martyrs ont donné pour cet honneur la défense de la révolution. Parallèlement à son existence militaire, les communistes se sont également mobilisés pour l'organisation sociale de la révolution afin de renforcer la conscience idéologique des peuples de Rojava. En prenant part à la diversité du processus révolutionnaire, le MLKP a tiré des enseignements de la révolution et a grandi de plus en plus de ses racines. chaque étape a apporté une autre opportunité ainsi que le devoir de prendre de nouvelles mesures révolutionnaires.
Annoncée par sa création le 20 juillet, la brigade Şehid Alişer Deniz est la récente étape concrète du MLKP dans le contexte de la défense et du développement de la révolution. Le nom de la brigade vient du commandant de l’unité de guérilla rurale du MLKP / FESK (Forces armées des pauvres et des opprimés), le commandant Alişer Deniz, tombé en martyr à Nurhak l’année dernière en combattant l’armée turque fasciste. Depuis les premières années de la révolution de Rojava, le camarade Martyr Alişer Deniz s'est battu sur le front de Serekaniye, assurant des tâches logistiques comme le transfert de combattants pendant la période de résistance Kobanê. Le camarade Alişer était un grand commandant qui a mis en œuvre l'institutionnalisation du MLKP à Rojava tant sur les plans militaire que politique et qui a formé de nombreux combattants.
Maintenant, son nom et son héritage vivent dans la mémoire des combattants à Rojava et dans cette nouvelle brigade. La brigade Şehit Alişer Deniz est constituée de deux bataillons et compte plus de 200 combattants au total. Son commandement militaire et idéologique est entre les mains des commandants communistes du MLKP. Les combattants de la brigade proviennent de la population locale, dont la plupart sont des Arabes. Dans la brigade, en plus de la formation militaire, ils suivent également des formations idéologiques et théoriques. La gamme de sujets abordés couvre le sens de la révolution Rojava et son histoire, le programme du MLKP, l’histoire du parti, son statut, son système organisationnel, son positionnement dans le Rojava, sa qualité communiste dans la révolution, etc. Les combattants formés dans cette brigade participent à long terme avec la mentalité communiste au système général des YPG, ce qui signifie que, sur les fronts de guerre, ils sont positionnés par le commandement des YPG et ils sont responsables de la défense de cette région.
La brigade Alişer Deniz est maintenant l'un des principaux éléments du travail local de notre parti. Outre son importance dans la formation de nouveaux combattants pour la révolution, il offre également la possibilité de développer des relations avec les familles des combattants. À travers ce canal, maintenant le parti y augmente encore son travail politique et organisationnel dans la région. Ainsi, non seulement elle maintient le soutien militaire à la défense de la révolution, mais elle a également une grande importance en maintenant en permanence les acquis de la révolution, en évoluant dans la voie du socialisme.Cette étape est encore un pas modeste pour les communistes, mais cela les prépare à de plus grands affrontements, les remplit d’un esprit de plus grands sacrifices, leur donne l’enthousiasme pour un avenir socialiste. Chaque pas mineur du MLKP a créé des sauts qualitatifs dans son histoire, le parti a réussi à transformer ces petites accumulations en plus grandes. La brigade Şehid Alişer Deniz occupe désormais s’est intégrée en ce qui concerne le développement collectif de la révolution sur le plan militaire et idéologique. N'oublions pas que l'avenir de la révolution dépend du niveau d'organisation du peuple et de la socialisation de la révolution. Compte tenu des récents événements politiques entourant la région, l’organisation de cette tâche est cruciale et essentielle.
Les flammes de la résistance entourent la Turquie
Les forêts du Kurdistan brûlent. Les terres du Kurdistan du Nord et de la Turquie ont été dévastés de façon discontinue depuis plus de trois mois. Des incendies de forêt, en particulier à Dersim, mais également dans les villes de Mardin, Hakkari, Şırnak, Diyarbakır et Bingöl ont touché les villages proches de ces forêts. Les incendies ont commencé dans les régions bombardées par les avions de guerre de l’Etat fasciste colonialiste turc et s’étendent rapidement aux régions environnantes. Il y a un grand silence dans les médias bourgeois qui omettent intentionnellement les informations sur les incendies. L’armée turque ne permet pas à la population d’intervenir dans les incendies en raison des opérations contre la guérilla. Les citoyens qui tentent d'éteindre les incendies ont été bloqués par la police et les soldats. Les parlementaires du HDP, qui tentaient de se rendre dans la région pour voir la situation de première main, pour partager les faits matériels avec la population et pour corriger les informations erronées ont également été bloqués alors qu’ils tentaient de se rendre dans les zones d'incendie. Les équipes de volontaires formées par les habitants de ces villages ne suffisent malheureusement pas pour arrêter les incendies.
Cette situation n'est en réalité pas nouvelle. L’Etat bourgeois turc utilise la méthode de la destruction des forêts comme politique de guerre. Ce sont des signes typiques de la mentalité colonialiste qui obligent l’État à bombarder les terres de son propre territoire, à tout détruire, qu’il soit vivant ou non, à mener une politique aussi incontrôlable et agressive. Depuis août, des milliers de km2 de terres et de forêts ont été incendiés. Maisons, animaux, lieux sacrés, cimetières, natures, valeurs historiques et mémoires collectives des habitants de la région, dont la plupart sont kurdes et alévies, ont été endommagés et en partie détruits. L’État fasciste pensait que l’intensification de la politique d’oppression à l’encontre des populations insérées dans cette géographie pourrait constituer une solution pour supprimer la résistance de la guérilla en leur coupant la vie, leur lien avec le peuple. Cependant, comment une telle mentalité peut-elle prétendre posséder ces terres alors que la résistance perdure après tout cela?
L’État bourgeois turc a été fondé sur une idéologie moniste, c’est-à-dire sur une race, une religion et un genre. Il a imposé une identité moniste, c’est-à-dire une politique identitaire dominante turque, sunnite et masculine pour ouvrir la voie à la classe capitaliste bourgeoise et pour développer le capitalisme sur cette accumulation primaire. La région de Dersim n’est en particulier pas étranger à ces politiques. Les massacres contre les soulèvements des Kurdes et des Alévies au cours des années 1930 avaient amené le génocide en 1938 et tout avait été exterminé, même les personnes et les animaux vivants dans les grottes. Les leaders des émeutes avaient été exécutés. La « loi de Dersim » appliquée à cette période est toujours d'actualité.
De nouveau, les politiques d’extermination se sont intensifiées dans les années 90 après la montée du mouvement de libération nationale kurde. Un exemple simple de la mentalité de l'Etat sur la façon dont il aborde cette question peut être le désengagement de l'Etat turc auprès de la Commission économique européenne de l'ONU en 1998. Le conseil d'administration turc n'a pas signé l'accord environnemental étudié de longue date lors de cette réunion à cause de l'objection de l'état-major général de l'armée turque. En raison de l'article de l'accord sur le partage d'informations sur les opérations, le problème et le fait que l'armée brûlait les forêts pourraient être plus visibles dans l'opinion publique. Et cela ils ne pouvaient le permettre et ils ne pouvaient le faire. Tout au long des années 90, l’évacuation forcée des villages et les incendies des forêts ont été des outils stratégiques pour l’armée turque, mais cela n’a pas mis fin à la résistance du peuple kurde, bien au contraire. Les peuples ne se sont pas agenouillés contre ces politiques, ils ne se sont pas rendus.
La dictature fasciste d'Erdoğan, qui tente de maintenir les terres de Dersim dans un assiégement et par des tirs incessants, représente bien plus que de briser la volonté des nombreuses forces de la guérilla qui combattent dans les montagnes du Dersim pour la liberté et le socialisme sous l'égide de la lutte de la révolution unie de la Turquie et du Kurdistan. La suppression violente des revendications de la démocratie et de l'égalité des peuples a des conséquences à la fois politiques et écologiques. Une autre raison de brûler les forêts est d'ouvrir des terres à des activités minières et de construction. La politique de guerre et de rentier est bras dessus bras dessous. Dans la plupart des cas, les terres incendiées sont cédées à des entreprises touristiques ou minières. Le crime ici est contre l'humanité, c'est contre la nature, pas seulement contre la guérilla ou le peuple de Dersim. Le raisonnement sur la sécurité est une excuse peu coûteuse pour la mentalité colonialiste et une échappatoire constante pour continuer ses massacres.
La décimation des êtres vivants est une politique de démémoration génocidaire consistant à purger le Kurdistan de l'identité kurde et alévie. La question kurde est une question vitale pour l’Etat bourgeois turc, c’est une question existentielle et une priorité absolue pour le maintien de l’Etat. Et cette priorité coïncide à nouveau avec la récente crise économique. Le chef fasciste Erdoğan veut blâmer les "forces étrangères", les "traîtres", les "terroristes" en utilisant le nationalisme cruel et noir pour diviser la classe ouvrière dans les récents développements économiques. Tandis que la guérilla réussissait à tenir le coup, il avait tendance à bloquer toutes les villes, la résistance ne disparaissant pas, il s’engageait dans la destruction de la géographie. Bien que c’est une période estivale au cours de laquelle les révolutionnaires sont tombés en martyr au cours des dernières années, à partir du mouvement de libération nationale kurde, les forces révolutionnaires ont mené des actions efficaces. Les martyrs de l'HBDH, du PKK, du MKP, du DKP-BÖG, du TKP-ML et de notre parti, le MLKP, ont arrosé les terres de leur sang pendant cet été. Les martyrs montrent les dimensions du sacrifice, de la détermination et soutiennent la volonté du pouvoir humain contre la supériorité technique. Les révolutionnaires qui promettaient la liberté à leurs peuples ne se sont pas écartés de leur combat pour mettre le feu au fascisme, mais pour le diffuser. Les prochaines élections locales, qui unissent et synchronisent ce mouvement avec la résistance de la guérilla, constituent une tâche urgente pour les révolutionnaires. Alors que ses fondements sont ébranlés, la dictature fasciste devient agressive, elle tombe dans une crise plus profonde. La crise politique de l'État, qui coïncide avec la crise existentielle du capitalisme, fait fortement allusion à la récente crise économique. Comme cette crise économique est structurelle, les politiques visant à surmonter la crise économique ne sont, en revanche, pas économiques, mais idéologiques. La politique d'agression chauviniste en fait partie. Cependant, l’État perd son hégémonie idéologique par rapport au passé. Malgré tous les massacres, les attaques brutales de policiers et de soldats, les tentatives de briser la guérilla, la résistance du peuple ne s’éteint pas. Il ne peut pas surmonter cette crise multiforme en brûlant les forêts et la nature parce que les communistes et les révolutionnaires de Turquie et du Kurdistan continuent de lutter pour la liberté et l'honneur des peuples et pour la victoire.
Nous saluons ceux et celles qui élèvent le drapeau de la résistance à Zap !
Şevin Söğüt est immortelle !
Les attaques de l'occupation de l'État turc colonialiste fasciste au Kurdistan du Sud et les résistances héroïques qui se manifestent depuis les fronts de la guérilla se poursuivent. Tandis qu'il ne parvient pas à surmonter la résistance malgré tous les bombardements d'avions de guerre et les armes lourdes au-dessus des montagnes, le gouvernement fasciste Tayyip Erdoğan bombarde maintenant désespérément les colonies civiles et brûle les forêts. Cependant, malgré ses armes de haute technologie et ses frappes aériennes presque tous les jours, il ne parvient pas à échapper aux coups lourds de la guérilla. Cela fait des mois que l'armée turque fasciste et ses forces spéciales ne parviennent pas à briser les barricades de la résistance dans les zones qu'elles attaquent avec tous leurs moyens. Les guérillas continuent de brandir le drapeau de la liberté et de l'honneur en s'obligeant à ne pas sacrifier leur résistance dans cette guerre.
Une ligne de résistance qui s'étend de Suruç à Zap
L'une des régions où cette guerre révolutionnaire est en cours est la région de Zap. L’armée d’occupation tente depuis des mois d’avancer dans cette région, mais sans succès. Les guérillas lui ont infligé des coups durs à chaque étape du combat et, au fur et à mesure de leurs pertes, elles tiennent davantage compte de la haute technologie et des frappes aériennes.
Le 17 août, lors d’une attaque efficace de la guérilla dirigée contre la colline coordonnée de l’armée turque occupant la région de Zap, l’armée fasciste avait subi de nombreuses pertes. Elle avait ensuite prise de panique répondu par des tirs d’artillerie et par des bombardements aériens. Dans ce bombardement, une de nos combattantes est tombée en martyr.
Notre camarade Sarin Awaz (Şevin Söğüt), qui était dans les tranchées de front contre l'occupation, s’est immortalisée par les obus et les bombardements aériens dans la zone où elle prenait position aux côtés des guérillas de YJ Star. Nous adressons nos condoléances à sa famille patriotique en particulier et à tous ses parents et amis, nous lui promettons de garder la tête haute! Parce que şehid Sarin est la créatrice d'une action qui a apporté honneur et pouvoir à ses camarades, à sa famille et à tous ses proches. Elle fut une avant-garde déterminée de notre lutte de libération des femmes et de notre révolution.
Contre les tentatives d'occupation de l'Etat turc colonialiste sur le Kurdistan du Sud, un groupe de nos guérillas dirigée par le camarade Sarin, membre de la MLKP / KKÖ (organisation communiste des femmes) et commandante de la guérilla rurale MLKP / FESK Kurdistan ainsi que nos unités ont pris place dans les tranchées de la résistance et ont joué un rôle d'avant-garde dans la défense de l'espoir et de la liberté contre le colonialisme.
Dans son discours, alors qu'elle se rendait sur le front de la guerre, notre camarade Sarin a déclaré: « Nous ne permettrons pas au colonialisme de toucher ses terres... Nous résisterons à l'attaque d'occupation de l'armée coloniale turque, tout comme nous l’avons fait à Kobanê et à Afrin. Suivant la perspective de défendre chaque tranchée où notre parti est présent, nous défendrons chaque mètre carré de nos terre libres, des terres du Kurdistan et des terres où se trouvent notre parti. »
Ils sont restés fidèles à leurs mots. Aux côtés de leurs camarades de combat, ils ont combattu avec une grande détermination contre l'occupation et son armée sanglante et fasciste. Leurs camarades survivants continuent maintenant à se battre avec la même foi et la même loyauté.
Son enfance face à la tyrannie fasciste
Notre camarade Şevin Söğüt, née à Amed / Lice, le 20 juin 1992, a grandi dans une famille patriotique. À l'âge de trois ans à peine, son père, Ömer Söğüt, est arrêté par l'État colonialiste et disparaît en garde à vue. La famille avait été soumise à de fortes oppressions. Le camarade Şevin a fait la connaissance de notre parti en 2012. Après avoir mené des activités politique au niveau de la jeunesse dans la région de la mer Noire et au Kurdistan, elle s'est dirigée vers les zones libres où elle a reçu une formation militaire et idéologique de base. Elle s'est améliorée à tous les égards. Avec son nom de parti Sarin Awaz, elle exerçait ses fonctions de guérilla dans les zones libres depuis avril 2016. Elle participait depuis longtemps à la défense de Rojava et avait participé à l'opération de libération de Raqqa. Puis elle s'est dirigée vers les montagnes en tant que guérilla rurale. Elle s‘était formée en tant que tireuse d'élite et elle était la femme commandante de notre unité, alors qu'elle se dirigeait vers les tranchées de guerre.
"Lorsque je suis venue ici, je suis venue également en tant que soldat de la jeunesse. Je suis venu ici pour réaliser les rêves de nos camarades assassiné.e.s dans le massacre de Suruç, pour élargir la voie qu'ils nous ont ouvert. Aujourd'hui, je continue à suivre ma parole en tant que guérilla du MLKP / FESK, pour poursuivre l'action de notre parti qui consiste à agrandir les zones de combat. Je vais essayer d’arriver à un nouveau seuil en marchant sur les pas des personnes tombées en martyrs là-bas, en continuant à poursuivre leurs rêves et leurs idéaux. " a déclaré notre camarade Sarin, qui exposait sa particularité par ces mots, c’est-à-dire sa loyauté envers les martyrs.
Son plus grand désir était de finaliser la marche de Sehid Roza vers Dersim qui ne s‘était pas achevée. Et ses paroles étaient le signe de sa détermination: "A chaque pas que j’entreprends, je suis consciente que Roza est à mes côtés. Au fur et à mesure que je me rapproche de Dersim, je ressens que Roza s‘approche des montagnes de Dersim ce dont elle avait rêvé. Ma marche est la sienne. Je poursuivrais ses rêves".
Une qualité supérieure, une lutte plus forte
Avec des caractéristiques courageuses, laborieuses et productives, ainsi qu’une conscience et une initiative élevées en matière de genre, notre camarade Sarin représente la voie de tous les opprimés, et des femmes en particulier. Alors qu’elle se dirigeait vers les fronts de guerre, elle a lancé un appel clair: "La période au cours de laquelle nous passons exige de nous une lutte de meilleure qualité et plus forte. Je suis fermement convaincu que mon parti continuera de grandir avec ses martyrs partout; que ce soit dans les montagnes, dans les villes, dans les zones rurales… Être le sujet de cela me rend infiniment heureuse. Je suis sûre que ma voix sortira beaucoup plus fortement. Je veux ajouter mon nom qui signifie « la chanson de la jeune fille des montagnes » à « la chanson de l’espoir ». Ces paroles qui lui appartiennent seront tenues dans nos mains comme une torche éclairant notre chemin, et nous ne cesserons jamais de chanter le "chant de l'espoir" que la fille des montagnes nous a appris.
Şehid Namirin!
Şevin Söğüt Est immortelle !
Informations sur notre martyr:
Nom de parti: Sarin Awaz
Nom: Şevin Söğüt
Nom de la mère: Meyase
Nom du père: Ömer
Lieu et date de naissance: Amed / 20 juillet 1992
Date d'adhésion au parti: avril 2016
Date du décès: 17 août 2016 - Zap